Le régime Dukan : phase d’attaque

La phase d’attaque peut être résumée en deux mots : performance sans précipitation. Les résultats en termes de perte de poids sont visibles au bout de quelques jours, mais il ne faut pas être pressé au point de l’accélérer. La phase d’attaque est extrêmement contraignante. C’est pourquoi elle ne doit pas durer plus de cinq jours. Pendant la phase d’attaque, il faut consommer le maximum de repas riches en protéines. D’autres types d’aliments accompagnent généralement ce régime. Au cours de la phase d’attaque du régime Dukan, certains aliments sont obligatoires, et d’autres non. Vous avez droit à au moins deux litres de boisson quotidiennement. Certains optent pour du thé. D’autres préfèrent de la tisane, du café, du coca light, ou tout simplement de l’eau. Les meilleurs coupe-faim riches en protéines et particulièrement recommandés au cours de cette étape sont le son de blé et d’avoine. Astreignez-vous à manger au moins deux cuillères à soupe de son d’avoine et une cuillère de son de blé. Si vous êtes constipé, une demi-cuillère de chaque reste recommandée.

D’autres aliments peuvent être consommés à volonté. Les viandes ne sont pas proscrites mais toutes les parties ne conviennent pas au régime. Pour les viandes rouges telles que le bœuf, seules les parties maigres et rôties sont acceptables. Le cheval a une chair très appréciable, riche en protéines, mais sa hampe est très grasse. Cette partie de la chair du cheval est donc proscrite. La volaille est généralement compatible avec le régime Dukan, à l’exception de l’oie et du canard. Les abats de la viande de veau sont très riches en protéines, et conviennent parfaitement à ce régime. Les œufs, les poissons, les crustacés, le surimi, le jambon dégraissé et les yaourts à 0% de matières grasses sont autant d’alternatives en protéines qui font le succès de la phase d’attaque. Pour peu qu’on sache équilibrer ses plats, la phase d’attaque peut même être entamée et suivie avec beaucoup de plaisir. En réalité, il n’y a pas trop de restrictions alimentaires.

Il est aussi possible d’accompagner ses repas avec des sauces. La sauce de soja par exemple irait très bien. De plus, les cornichons, oignons, aromates et épices divers pris en petites quantités sont tout aussi bons. Dans l’ensemble, il s’agit de composer votre menu en fonction des aliments riches en protéines que vous pourriez avoir. Après un repas, vous devriez avoir moins envie de passer au suivant, puisque les protéines coupent naturellement la faim. Cependant, il n’est pas toujours simple de préparer un plat approprié. Voici des suggestions de repas classiques pour deux jours qui peuvent servir d’exemple pour celui que vous établirez :
Le premier jour, votre petit déjeuner pourrait être composé d’un œuf, de deux cuillères de son d’avoine, d’un petit jambon dégraissé et du thé sans sucre. A midi, peut-être choisirez-vous un surimi de saumon et un peu de fromage blanc. Votre dîner passera sans doute par un émincé de poulet. Pour le dessert, un ou deux pots de yaourt allégé feront l’affaire. Pour diversifier, vous prendrez du café au cours du petit déjeuner le deuxième jour, avec du fromage blanc. Votre déjeuner sera riche avec quelques bâtons de surimi, un peu de dinde ou du foie de veau, et du yaourt allégé. Enfin, une omelette au saumon peut parfaire le dîner. En bref, il est possible de combiner toutes les valeurs protéinées disponibles pour composer des repas très équilibrés et assez appétissants tout au long des cinq jours que dure la phase de d’attaque.

Au terme des cinq jours de la phase d’attaque, on peut perdre entre 4 et 10 kilogrammes si le régime est suivi de façon stricte. Les fondamentaux doivent absolument être respectés : se nourrir presque exclusivement de protéines. A partir du deuxième jour, le régime devient difficile à suivre, car on n’a plus d’appétit, et l’excès de protéines peut même provoquer des nausées. Mais la perte de poids peut renforcer votre motivation. Les phases suivantes seront mieux gérées si la première a été un succès.

I diet